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Pourquoi parle-t-on tant des algorithmes ?

Big Data, kézako ?

Le Big Data désigne des ensembles de données devenus si volumineux qu'ils dépassent l'intuition et les capacités humaines d'analyse et même celles des outils informatiques classiques de gestion de base de données ou de l'information.

Les algorithmes dont on parle aujourd’hui sont liés à la gestion du big data. On reparle beaucoup de certains algorithmes liés aux réseaux sociaux car ils sont les clés pour comprendre les contenus qui s’offrent à nous. Les algorithmes pour le traitement de la SEO (Search Engine Optimisation) ou référencement du seul moteur de recherche Google sont plus de douze et ont chacun un objectif spécifique.  Leur secret bien gardé fait l’objet de toutes les convoitises car une place en haut des pages du moteur de recherche le plus utilisé au monde peut valoir son pesant d’or pour les commerciaux. Sur les médias sociaux,  ils génèrent un fil d’actualité qui dépendra des données que vous avez données volontairement ou non au système qui les traite.

Les algorithmes dont on parle le plus sont notamment :    

  • ceux de Google (Rankbrain, Panda, Pingouin, qui traitent à la fois le référencement, filtrent les résultats d’une requête ou encore gèrent les données des utilisateurs).
  • l’algorithme de Facebook (baptisé ‘Edgerank’) qui va définir le fil d’actu (contenus) en fonction des affinités de l’utilisateur ou de tous les algorithmes de personnalisation des contenus publicitaires.
  • l’algorithme de Netflix qui joue sur la recommandation de contenu en fonction de votre historique de visionnage.  
  • ceux de twitter qui définissent l’ordre des tweets en fonction de l’engagement et de l’intérêt et non plus dans un ordre chronologique.
  • celui de Youtube ayant pour mission de vous maintenir le plus longtemps possible sur la plateforme.

Les formules exactes, les structures et les implémentations de tels algorithmes sont tenues dans le plus grand secret.      

C’est justement cette opacité qui peut faire peur dans l’algorithmique. Cette peur peut se justifier quand l’opacité cache des dérives de contenus (discriminations, traitements déloyaux, manipulations, exploitation de profits,  etc…). Une des craintes qui revient souvent à propos des algorithmes est celle de la monoculture issue des seuls résultats de Google. Quelle légitimité donner à un résultat par rapport à un autre ? Quelle est la validité des sites proposés en premier ? Lorsque l’on pose une question au moteur de recherche Google, la réponse sera traitée par un algorithme chargé de nous proposer une réponse dite ‘optimisée’. Si l’on pose la question : « comment faire des crêpes ? », le moteur de recherche nous proposera son ‘extrait optimisé’ que la plateforme décrit ainsi : « Lorsque notre système comprend que l'internaute pose une question, il détecte de façon programmatique les pages qui y répondent, et affiche un extrait optimisé du meilleur résultat dans les résultats de recherche. » Comment faire la part des choses entre recherche d’informations et culture sur Google et le web, ces questions suscitent le débat.

On a même parlé de "panique algorithmique" avec des peurs souvent infondées au sujet de la manipulation des contenus. Les plateformes de contenus telles que Twitter, Facebook, nous aident à trouver un contenu adapté. L’utilisateur se verra donc proposer un contenu toujours proche du précédent et avec lequel il adhère déjà. Ce phénomène est appelé ‘bulle de filtrage’ et est considéré comme une conséquence de l’algorithmique de gestion de fils de contenus. Par exemple sur Youtube, en se basant sur l'historique de nos recherches, de visionnage et le temps passé sur chaque vidéo, la plateforme nous conseille des contenus similaires et n’ira pas tenter de nous faire découvrir quelque chose de différent.

Certains journaux iront jusqu’à parler de « gouvernance des algorithmes ».

Sources et références :